Du soleil sur l’accession à la propriété
L’été va être radieux pour l’acquisition immobilière ! Grâce à des taux historiquement bas et des banques prêteuses, cette saison, s’annonce propice si vous souhaitez devenir propriétaire.
Depuis le mois de mai, les futurs acquéreurs ont profité de taux historiquement bas. Selon les dernières annonces de la Banque de France, le taux d’intérêt moyen des nouveaux crédits se stabilise à 1,15% depuis le mois d’avril. Cette nouvelle est très bien accueillie par les banques qui encouragent la reprise de la production de crédit qui a franchi le cap des 21 milliards d’euros soit une hausse de 5,8% depuis avril.
« Les banques continuent d’améliorer les conditions des crédits octroyés, afin de soutenir la demande de crédits immobiliers des particuliers », expliquait L’Observatoire Crédit Logement CSA.
Les taux moyens proposés par les banques pour le mois de juillet sont de :
– 0,48% sur 15 ans ;
– 0,63% sur 20 ans ;
– 0,88% sur 25 ans pour les meilleurs profils.
Pour les profils standards, les taux sont de :
– 0,90 % sur 15 ans,
– 1,07 % sur 20 ans
– 1,24 % sur 25 ans.
« L’approche des congés d’été pousse généralement les banques à adopter une politique d’octroi de crédit moins accommodante. Cependant, les dépôts sont encore très élevés, ce qui les encourage à favoriser l’emprunt », commente le président de Pretto, Pierre Chapon.
Vers un Allongement de la durée des crédits
La durée moyenne des prêts n’a jamais été aussi élevée, selon L’Observatoire Crédit Logement CSA. Au mois de mai, elle s’élevait ainsi à 236 mois. Cet allongement permet aux emprunteurs de faire face à la hausse des prix des logements. Cette bonne nouvelle est néanmoins assombrie par les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), révisé en décembre 2020, qui précisent que la durée maximale pour un crédit immobilier doit être de 25 ans, soit 300 mois. « Ces recommandations doivent être rendues juridiquement contraignantes au cours de l’été », a indiqué le HCSF, ce qui pourrait refroidir notre été immobilier même si jusqu’à présent, elles ne semblent pas avoir freiné la dynamique du marché.
Une offre à la traîne
Malgré le fait que tous semblent propices à la relance du marché immobilier, taux bas, banques prêteuses et des Français à l’affût… L’offre en immobilier neuf n’est pas au rendez-vous, entraînant par dans sa chute une hausse des prix de l’ancien. « En la matière, les attentes sur le soutien de la construction sont très fortes, que ce soient des professionnels du secteur et des particuliers. De ce fait, il faudra pour les candidats à la prochaine élection présidentielle rester sensible à cette demande forte pour la pierre », rapporte Philippe Taboret, DGA de Cafpi.